PENDANT CE-TEMPS LA..


En ces temps de crise économique, nous avons rarement entendu autant parler d'argent, pendant que certains valsent avec les milliards, d'autres jonglent avec les centimes.
Pendant ce temps-là, 
30 % des denrées alimentaires achetées sont inexorablement jetées au fond des gouffres béants de nos poubelles sans même avoir été déballées.

Pendant ce temps là, 
les organismes caritatifs se demandent comment ils vont trouver l'argent pour aider ceux qui voudraient bien se lever tôt pour gagner plus, mais qui sont les oubliés de la société de consommation.

Pendant ce temps-là, 
des dizaines de milliers de personnes grattent des tickets gagnants. Ces mêmes tickets qui,  une fois la seconde d'euphorie passée à espérer,  et le moment où l'objet du délit fiévreusement rayé, a rejoint la poubelle sonnant ainsi le glas de l'inutile espoir devenu poudre de perlimpinpin. Plus de 230 millions d'euros ont ainsi sombré dans le puits sans fond de l'espoir inutile.

Pendant ce temps-là,
 des milliers de forêts sont sacrifiées sur l'hôtel du profit de quelques-uns toujours plus riches.
Pendant ce temps-là, des millions d'humain vivent en-dessous du seuil de pauvreté.

Pendant ce temps-là, 
des millions d'enfants et d'adultes sont réduit en esclavage, pour notre profit, pour que certains s'enrichissent encore plus, et que nous puissions payer encore moins cher ce que nous voulons ardemment consommer.

Pendant ce temps-là, 
des millions de bêtes sont, souvent sauvagement, sacrifiées sur l'autel  de notre alimentation, alors qu'il n'est pas nécessaire à notre survie, ni à notre bonheur de se nourrir de la douleur animale.

Pendant ce temps-là, 
Des millions de personnes vivent des drames personnels épouvantables.

Pendant ce temps-là, 
nous qui sommes dans notre confortable cocon, qui avons au moins un toit, de quoi nous chauffer et nous vêtir,

PENDANT CE TEMPS-LA, 
 nous nous plaignons de notre sort...




 Et,

Pendant ce temps-là, Monsieur LE CHAT FAIT son cirque...
Je luis avais seulement demandé "Assis" !

Pendant ce temps-là Monsieur LE CHAT...