Une des principales idées reçues sur les chats c'est qu'ils sont toujours gracieux et élégant !
Ouais mon œil !
Quand Monsieur LE CHAT se met le nez où je pense (ou
pas) franchement, la grâce elle peut repasser, surtout quand avec le langage trivial qui le caractérise, il se permet de demander si nous
autres deux pattes ne nous lavons jamais les fesses ! J'lui en pose moi
des questions à la noix (et d'ailleurs je ne ferai aucun jeu de mots trivial sur le fait que les siennes ont été très très opérées)!!!
Déterminé ? Ça c'est sûr Monsieur LE CHAT est déterminé : déterminé à me CAT sser les pieds. Et je vous assure que plus polie que moi tu meurs.
Parce que, voilà, Monsieur LE CHAT me fait sa big crise d'indépendance !
Il
disparaît sans rien me dire, réapparaît le poil en vrac, la queue sans
panache, pour ne pas dire entre les jambes, les moustaches en tire-bouchon il miaule pour rentrer, remiaule
trente secondes après pour sortir, veut manger, et finalement n'a plus
faim, a soif, et veut boire dans ma tasse ou dans les toilettes !
Voilà à quoi je sers à ce chat chez qui j'habite :
Portier chef
Ouvre-boite
Yen a marre, parce qu'en plus, quand je l'appelle pour un câlin voilà ce qu'il me répond :
"Nan ! Nan ! Veux que ce soit moi qui décide !"
M'en fous moi aussi. Si ça continue j'arrête de le dessiner ce sale chat
mal embouché,
malappris,
mal luné,
malotru,
Mâle tout simplement !
D'ailleurs il me les brise, menu en plus !
Dessin d'un CHAT cat astrophique déterminé à me cat sser les pieds
Lorsque je regarde Monsieur LE CHAT tourner en rond après sa queue, regarder autour de lui d'un air vague et se mettre à courir à fond les gamelles dans toute la maison, se prendre pour un chat terrier et vider consciencieusement toute la litière du bac et partir dignement avec l'air du celui qui a fait une bonne action, oui, je me le demande vraiment :
MONSIEUR LE CHAT AURAIT-IL UNE CASE DE VIDE (j'irais même jusqu'à dire plusieurs, car je vous assure que la liste n'est pas exhaustive !)
Le dessin d'un chat qui a une case de vide !!!! Et voilà comment on case un nouveau dessin...
Une petite ritournelle me trotte dans la tête depuis ce matin "colchiques dans les prés"...
J'ai
toujours aimé la nostalgie de cette chanson qui me ravissait lorsque
j'étais enfant. Déjà le rêve de bonheur (et ce chant dans mon cœur
appelle le bonheur).
Pour
la petite fille que j'étais, le bonheur était dans les livres. Je
n'aimais que cela, je n'ai jamais su jouer à la poupée, les jeux de
société ne me passionnaient pas et me donnaient l'impression de perdre
mon temps, alors que tant de livres m'attendaient. Lorsque je découvrais
un auteur, je dévalisais les rayonnages de la bibliothèque municipale.
Je pense que mon rêve secret aurait été de lire tout ce qu'elle
contenait par ordre alphabétique !
Aujourd'hui,
encore, c'est avec bonheur que je pense à tous les livres qu'il me reste
à découvrir et à lire. Et c'est avec une joie anticipée que je regarde les piles que
s'amoncelle ! Il faut dire que les vide-greniers sont une vraie mine
d'or. Bien sûr, on y retrouve souvent les mêmes ouvrages, sans doutes
imposés par un prof de collège désespéré de voir sa progéniture préférer
la télévision à la culture, mais il faut avoir l’œil aux aguets, et
vous trouverez tout ce que vous cherchez sans le savoir !
Voilà,
comment une petite chanson ressurgie de l'enfance, sous la lumière
rasante du soleil d'automne dans mon atelier, peut me rendre doucement
nostalgique, sans regret,tout simplement en phase avec la saison des
feuilles mortes.
Colchiques dans les prés ...♪♫♪♫
Dis Monsieur LE CHAT tu m'écoutes ?
Une petite chanson pour Monsieur LE CHAT
COLCHIQUES DANS LES PRÉS
Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été. La feuille d'automne emportée par le vent En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent, Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas. La feuille d'automne emportée par le vent En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile La feuille d'automne emportée par le vent En ronde monotone, tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur, murmure, murmure Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.